RP Tsubakii

J'ai enfin décidé à poster mon RP, et à la recréer... Vous êtes les premiers avec qui je le partage !

Ceci raconte l'histoire d'une très ancienne famille du monde des douzes, qui est restée discrète pendant tout ce temps. La discrétion fais parfois mieux vivre que la gloire, et les membres de cette famille aimaient bien ne pas se faire connaitre, pour éviter les grands problèmes tracassant ce monde. Les guerres des cités leurs étaient inconnues, le cataclysme dû aux shushus de Rushu ne les avaient pas dérangé et les roublards n'étaient pas venus les voler.

Nous allons tout d'abord remonter à l'époque où la forgemagie était peu connue et encore instable et ou les dofus étaient encore si rare, qu'on sacrifiait ses amis pour s'en procurer. Ganymède avait accepté d'entrainer un jeune osamodas de la famille au combat, pour qu'il puisse un jour peut être, devenir le grand héros qui sauvera ce monde ! Environs un mois après avoir reçu son entrainement, le jeune aventurier fût confronté à un rude combat.

Il fait noir, c'est une nuit sans lune ni étoile, les Dieux ont ils décidé de ma mort ? Je ne vois rien... Je sent le monstre rôder. Il est proche, son souffle putride me glaçe le sang. Il charge une première fois. J'ai juste le temps de sauter de côté pour l'éviter. Je commence à prononcer la formule pour invoquer mon tofu mais un des acolytes m'en a empêcher. Un coup de marteau en revers et le voilà qui recule, je vais peut être avoir le temps d'envoyer une de mes griffes spectrale sur ce tueur ! Je ne vois rien, juste les yeux brillants qui arrivent à toute vitesse. Vite me dépêcher, ça le stoppera. Ahhh... la douleur... il m'a eu, je n'ai pas été assez rapide. Maintenant, il me tourne le dos ! Atalarf La griffe de l'ours s'abat sur cet être répugnant, il titube. Est il mort ? Je ne vois rien... Le compagnon du monstre essaye encore une fois de me blesser, mais je l'ai senti. Tan pis pour lui, un deuxième coup de marteau et le voilà par terre. Je m'approche du plus petit et lève pour la 3ème fois mon arme. Je l'abat sur cette chair, qui éclat au contact lourd de la masse. L'odeur du sang... Je me retourne pour achever le deuxième. Il n'est plus là ? Merde ! Il est passé où ? Je ne vois rien... La douleur sur mon côté droit, là ou le monstre m'a frappé me fait mal, j'invoque mon tofu, il pourra le repérer. La petite boule jaune dans ma main me rassure. Je la lance en l'air, pour qu'il retrouve l'échappé. Je le voit disparaitre dans le noir, le silence... Et soudain du bruit, un peu plus loin, mon tofu cri. Je cours, et distingue la bête en train de recracher des plumes. Que se passe t-il ? Mes pieds se dérobent, je tombe, mes yeux se voile. Je vois la bête approcher et sa gueule s'ouvrir. Est ce ma fin ?

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Jolie

genial à quand la suite? è_é

Merci à tous pour vos messages, je suis content que ça vous plaise, alors voilà la suite

Le jeune Osamodas décédé fut ensuite renié par la famille. Il était traité comme un incapable, tachant le peu d'honneur de la famille. Pour éviter de payer trop cher pour enterrer un corps si faible, on le mit dans la fosse commune. Peu à peu, les photos, les souvenirs et les preuves de son existences furent jetées, brûlées et effacées. Les enfants ignoraient son existence et les parents niaient l'avoir mis au monde. Ganymède fut prié de ne pas dévoiler ce terrible secret. À cette époque, être victime d'un bouftou était une honte sans égale. Ce petit être poilu et broutant était considéré comme un steak vivant, pas comme un adversaire...
C'est donc pour laver l'honneur de sa famille, que la petite crâtte Tsubakii fut entrainée au combat très jeune. Bien que cela demande d'adhérer aux idéaux d'une des grandes cités, la jeunette pris part aux combats dans le village des Zoths aux côtés des Bontariens dès l'âge de 6ans. Elle grandit donc avec les soldats, se réveillait avec eux, combattait avec eux, mangeait avec eux... Commencer sa vie par des conflits aussi violents et sanglants lui permit de développer une aisance à fuir hors du commun. Entre les assauts des guerriers Zoths face aux colons Bontariens et les offensives régulières des Brakmariens pour capturer ce village, l'enfant apprit à éviter les mouvements inutiles pour économiser au maximum son énergie. Ses yeux, plus perçants qu'un Meulou traquant sa proie, repéraient très rapidement les encoches et les chemins tortueux où seule sa petite personne pouvait se faufiler.
Après avoir passé 12 années de sa vie à combattre, elle décida qu'il était temps pour elle de quitter ce village, constamment déchiré par la mort. L'odeur du sang et les cris de souffrance lui étaient devenues familiers, si bien qu'elle n'aimait pas se retrouver dans un endroit calme et sans bruit. Cette période de sa vie avait déclenché chez elle une paranoïa très développée, et donc un jour elle avait tranché la gorge d'un tavernier qui avait, selon elle, essayé de la tuer à coups de petite cuillère en lui servant son repas. Ne plus compter les morts et amputer les blessés lui donnait un sentiment de légèreté et de liberté. Pendant les 3 mois qui suivirent, elle voyagea dans tout Amakna et fit même un petit séjour à Bonta. Durant cette période, elle réussi à se calmer et repoussa sa brutalité au plus profond d'elle même. Cependant, les combats, l'adrénaline coulant dans les veines et la peur de se faire abattre lui manquait. Peu à peu, elle redevint violente et cherchait toujours a se bagarrer. Elle s'attirait de plus en plus d'ennuis et un jour, un officier des services secrets Bontarien lui proposa de reprendre du service. Ses missions étaient simple : traquer une cible, la localiser et la tuer le plus discrètement possible.
Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de travail. Elle n'avait jamais chassé, on l'avait enrôlée car c'était une crâtte et ce sont d'excellents chasseurs. Heureusement, un de ses frères avait fait ce métier avant elle, et c'est lui qui lui apprit les ficelles du métier.